La Donna del Lago, Grand Théâtre de Genève
Une héroïne du cœur
On ne redira jamais assez quelle musicienne, quelle comédienne et quelle styliste est Joyce DiDonato. Dans le répertoire italien et le bel canto particulièrement, où ses qualités vocales et sa sensibilité artistique la portent haut.
Elena frissonnante, gorgée des désirs de la jeunesse, l’Américaine sait lui donner la dimension d’une reine. Tout en germes féminins et diplomatiques, son Elena s’impose en douceur comme une véritable héroïne du cœur et du pouvoir.
– Tribune de Genève, May, 2010
…c’est Joyce DiDonato (Elena) qui sort triomphante de la soirée. Une voix ronde, fabuleusement sculptée et agile, tour à tour ardente et caressante.
– Le Temps, May, 2010
Jahrelang ruht ein Meisterwerk vergessen in einer Schatztruhe, doch wenn eine Sängerin wie Joyce DiDonato es in ihr Repertoire aufnimmt, folgen gleich zwei Neuinszenierungen hintereinander… Allen voran Joyce DiDonato, die der Elena nichts schuldig bleibt. Stimmlich überzeugt sie in den vom romantischen Duktus geprägten Momenten genauso wie in ihrem von Fiorituren gespickten Schluss-Rondo.
– Wiener Zeitung, May, 2010
Mais disons d’abord un mot de la musique, avant d’en venir à la scène, et commençons par louer comme elle le mérite une Joyce DiDonato resplendissante dans le rôle d’Elena: précision des vocalises, aisance dans tout le registre, envoûtante beauté du timbre – tout y est! Et puis, la mezzo apporte à ce rôle une sensibilité réveuse qu’on y a rarement entendue.
– Le Courrier, May, 2010
…tout comme celui de Joyce DiDonato. Après La Cenerentola, elle se confirme en musicienne exceptionnelle, transcendant d’énormes défis techniques au profit d’une intelligence souveraine du texte et des situations. Il faut la voir prendre le temps d’une cadence très lente au beau milieu de son grand finale “Tanti Affetti“, comme si son personnage prenait sa respiration avant de faire le grand saut dans la joie, pour comprendre la qualité de sa sensibilité, en plus de son époustouflante maîtrise vocale.
– Concert Classic, May, 2010