“La clarté lumineuse du timbre de Joyce DiDonato est une veilleuse qui perce dans la morosité et l’obscurité ambiantes et les doutes qui pèsent autour de l’évolution de la pandémie. La douceur de l’émission est comme une caresse qui réconforte au fur et à mesure de l’envol progressif des émissions. La fraîcheur vocale transcende les époques et les styles. L’ouverture de l’articulation dans la langue maternelle de la mezzo lui permet de dévoiler dans ses projections vocales le cristallin des aigus, la chaleur mordorée des hauts et bas médiums. Des volutes cotonneuses se dessinent dans l’air, tandis que le vibrato, rond et enveloppé, presque drapé, donne une assise aérienne aux vocalises et aux prises de volume. Car l’agilité, une fois la voix chauffée, est sur toute la tessiture. ”

Ôlyrix