Sublime DiDonato
Joyce DiDonato éblouit par sa maîtrise et son intelligence stylistique. Rares sont les chanteuses qui savent trouver ce juste équilibre dans la phrase mozartienne, entre les effets vocaux d’une interprétation de scène et le respect rigoureux du texte.

Paul Groves (Idomeneo) Joyce DiDonato (Idamante) Camilla Tilling (Ilia) Mireille Delunsch (Elettra) © Fred Toulet / Opéra national de Paris

Elle réussit cette synthèse, une fois de plus, à la perfection: à l’échelle de l’œuvre d’abord, en alternant un engagement scénique parfois violent dans les récitatifs, pour retrouver dans l’air une noblesse vocale imparable; dans l’exécution des arias ensuite, ménageant aprs quelques affects de voix dans les ornements ou fin de phrases du bas medium, une ligne vocale irréprochable dans les cadences, qui, comme le résultat d’une contre-force, se trouvent chargées dans leur simplicité et la qualité de leur chant d’une remarquable intensité. Donner une substance dramatique au personnage, préserver le classicisme de l’écriture dans l’accumulation de forces contenues: quelle grande leçon de style!

–  FORUMOPERA.com, March 3, 2009

Solaire, galbée, frémissante, d’un emportement juvénile qui jamais ne semble composé – et c’est un exploit, sous cette perruque, dans ce costume qui décidément l’engoncent –, Joyce DiDonato refait, peut-être plus plein, plus assuré qu’il y a deux ans, l’Idamante de sa génération.

–  Altamusica.com, March, 2009

Reste enfin pour le bonheur de Mozart et du nôtre la belle mezzo soprano américaine Joyce DiDonato qui additionne tous les atouts : la démarche altière, la sincérité du jeu et cette voix à la fois claire et ardente. Elle est la lumière qui éclaire les nuits d’encre du spectacle.

–  Webthea.com, March, 2009